L’article qui suit a été rédigé par Raissa Blankoff, naturopathe-aromathérapeute pour le site passeport santé :
Pour tout vivant, homme, animal, plante, la préoccupation première aussi banale semble-t-elle, est de rester en vie. Cela explique l’importance vitale de la capacité à se défendre et, le cas échéant, d’attaquer pour résister aux intrus : bactéries, virus, champignons, parasites, stress environnemental, psychique, énergétique.
Ainsi, il faut choisir entre le combat ou la fuite, comme l’écrit le célèbre neurobiologiste Henri Laborit, dans « Éloge de la fuite ». La condition des plantes, enracinées, les empêche par définition de fuir l’ennemi et les oblige à se battre sur place. Elles ont dû, pour survivre au fil de l’évolution, fabriquer des armes de guerre de plus en plus sophistiquées dont certaines sont très puissantes : il s’agit des molécules aromatiques. Amenées à faire face à des ennemis de plus en plus évolués, elles ont mis au point des systèmes multidirectionnels qui permettent d’attaquer, de résorber, d’exterminer, de liquéfier, de ralentir, d’accélérer toute une série de processus leur permettant de gagner des batailles moléculaires.
Mais les guerres ont aussi des composantes énergétiques et psychiques et ont intégré ces aspects au cœur même de leurs cellules pour se garantir la vie et même la meilleure existence possible dans des conditions données. Ce sont ces principes hautement performants qui nous sont offerts, nous les êtres humains, pour nous aider à survivre dans notre propre environnement.
Ces complexes aromatiques agissent pour ainsi dire de manière intelligente, tandis que nombre de nos médicaments chimiques tentent approximativement de les imiter, en leur empruntant une fraction de leur message, alors que le tout est à portée de main.
Certains modes d’action des huiles essentielles sont encore difficiles à comprendre : des réactions et des mécanismes ne sont pas encore décryptés, mais des preuves de l’efficacité de ces huiles dans les maladies sont plus nombreuses chaque jour.